Ryanair (FR)

Grâce à 2 Boeing basés en permanence à l'aéroport de Sandefjord, la compagnie irlandaise ouvre 10 nouvelles routes, portant à 14 son offre estivale depuis cette plateforme située à une centaine de kilomètres d’Oslo. Les voyageurs norvégiens accèdent ainsi à des villes balnéaires comme Alicante, Dubrovnik ou Pise, mais aussi à des villes culturelles telles que Manchester, Cracovie, Milan ou Riga. Ryanair affirme que la réduction de la fiscalité est le seul levier pour doper le trafic et la croissance économique. Elle cite l’exemple suédois, où la suppression totale de la taxe a permis l’ajout de deux avions et 10 lignes supplémentaires. L’aéroport de Torp soutient cet appel, soulignant qu’un environnement fiscal plus favorable attirerait davantage de compagnies et consoliderait la Norvège comme hub scandinave. En attendant, l’opérateur irlandais mise sur son programme élargi pour séduire vacanciers et citadins, tout en continuant de plaider pour un ciel nordique plus compétitif.

La compagnie souhaite réduire les retards d’embarquement en imposant désormais une pénalité de 100 euros aux passagers arrivant moins de 40 minutes avant le départ. À compter du 1er mai 2025, ceux qui rateraient leur vol ou arriveraient jusqu’à une heure plus tard devront payer 120 euros s’ils souhaitent embarquer sur le suivant. Ryanair entend ainsi améliorer son taux de ponctualité et limiter ses coûts opérationnels. En parallèle, elle prévoit de supprimer les cartes d’embarquement papier dès novembre 2025, au profit d’un format 100 % numérique sur l’application “myRyanair”. Selon la compagnie irlandaise, cette dématérialisation contribuerait à économiser plus de 300 tonnes de papier par an, tout en réduisant son empreinte carbone. Les frais d’enregistrement à l’aéroport disparaîtront presque totalement, puisque les passagers s'enregistrent directement en ligne. L’objectif reste de fluidifier l’expérience voyageur tout en promouvant une image de fiabilité et d’efficacité. À travers ces mesures, Ryanair poursuit sa quête de performances opérationnelles optimales.

Prévu le 24 avril, ce panel réunit des clients de toute l’Europe prêts à proposer leurs idées pour améliorer l’expérience Ryanair dans les années à venir. Les participants peuvent découvrir des projets inédits, puis présenter directement leurs recommandations au CEO de la compagnie, Eddie Wilson, lors d’un échange en anglais. Les candidats intéressés doivent envoyer leur dossier sur Ryanair.com avant le 28 février; les heureux élus seront informés le 12 mars. Le séjour inclut deux nuits d’hôtel, les vols aller-retour et un dîner le 24 avril. Selon Dara Brady, directeur Marketing, cette initiative confirme l’engagement de Ryanair à innover en continu et à tenir compte des attentes de ses passagers. Dans la perspective d’accueillir 300 millions de voyageurs d’ici 2034, la compagnie compte s’appuyer sur ce genre de consultations pour faire évoluer ses produits et services. Ce concept souligne l’importance d’une collaboration directe. De quoi renforcer son ambition de leadership, au bénéfice de tous les voyageurs.

Avec cet investissement, la compagnie Ryanair prévoit une réduction de 16 % des émissions de CO2 et de 40 % du bruit, tout en transportant 4 % de passagers en plus. Cette expansion vise à porter le nombre de passagers à 210 millions en 2025, contre 200 millions en 2024, et permettra la création de 2 000 emplois supplémentaires. Cependant, cette croissance se concentrera sur des marchés offrant des conditions favorables, comme l’Espagne, l’Italie ou la Pologne, où les gouvernements soutiennent l’aviation en réduisant les taxes et les redevances. À l’inverse, des pays comme la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, critiqués pour leurs politiques fiscales, ne bénéficieront pas de cette expansion. Le PDG Michael O’Leary appelle à une déréglementation accrue pour stimuler la croissance économique dans toute l’Europe. Il plaide pour des politiques favorisant la compétitivité, en opposition à des réglementations et impôts qu’il juge excessifs. Avec un trafic en hausse de 8 % en décembre 2024 et un objectif de réception de plus de 350 avions supplémentaires d’ici dix ans, Ryanair poursuit son ambition de transporter jusqu’à 300 millions de passagers par an à l’horizon 2035.