Destinations, vols et services de l'aéroport Nice Côte d'Azur

Depuis 2011, l’aéroport Nice Côte d’Azur s’est engagé dans une démarche ambitieuse de réduction de son empreinte carbone. En 2025, cet engagement est couronné par l’obtention du niveau 5 du programme Airport Carbon Accreditation (ACA), qui certifie que l’aéroport a atteint le zéro émission nette sur ses activités directes. Cela signifie que plus de 90 % des émissions de gaz à effet de serre ont été éliminées grâce à des mesures concrètes comme l’utilisation d’électricité 100 % renouvelable, le passage à une flotte de véhicules électriques, l’emploi de biodiesel HVO 100 pour les groupes électrogènes, et l’installation de systèmes de géothermie et de récupération de chaleur. Les émissions résiduelles, très faibles, sont compensées par des projets certifiés, avec pour objectif à terme de les absorber localement via des actions de séquestration carbone menées avec l’Office national des forêts. Mais l’aéroport ne s’arrête pas là. Il a également défini une feuille de route pour réduire de 90 % les émissions de l’ensemble de sa chaîne de valeur d’ici 2050. Cette stratégie inclut le développement de carburants d’aviation durables (CAD), l’adaptation des infrastructures aux nouvelles technologies comme l’électrique et l’hydrogène, le renouvellement des flottes aériennes et l’optimisation des opérations au sol et en vol. Pour Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur, cette accréditation est une fierté et une promesse tenue : celle de concilier performance opérationnelle et responsabilité environnementale, au service du territoire azuréen et de ses habitants.

Ces dernières contestaient l’absence initiale d’une étude d’impact complète sur le trafic aérien futur. Une analyse complémentaire et une nouvelle enquête publique ont permis d’obtenir un permis modificatif, jugé conforme par la justice. Le projet prévoit 25 000 m² supplémentaires, 6 nouvelles salles d’embarquement, une zone d’enregistrement et de livraison des bagages. L’inauguration est prévue en 2026. La direction de l’aéroport justifie cette modernisation par la croissance du trafic passagers, qui a atteint un record de 14,8 millions en 2024. Elle assure que les nouveaux équipements permettront une réduction de 11 % des émissions de gaz à effet de serre. Les associations dénoncent de leur côté un risque de 30 000 vols supplémentaires par an, une hausse moyenne de 25 % de la pollution atmosphérique et 400 000 tonnes de CO2 additionnelles. En 2025, Nice-Côte d’Azur dessert 122 destinations dans 45 pays via 61 compagnies régulières, ce qui en fait le premier aéroport français hors Paris pour la connectivité internationale. EasyJet reste leader avec 31,7 % du trafic, aux côtés d’Air France, Volotea, Emirates, Ryanair, Vueling, Brussels Airlines, Luxair et Air Corsica. Le hub niçois relie les grandes capitales européennes, les principales villes françaises, ainsi que des destinations long-courrier vers l’Amérique du Nord, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Affichant 14,8 millions de voyageurs en 2024, Nice-Côte d’Azur dépasse les 14,5 millions atteints en 2019. Sans l’aviation d’affaires et les hélicoptères, l’aéroport totalise près de 14,7 millions de passagers. Son offre propose 122 destinations dans 45 pays, avec de nombreuses liaisons long-courriers. Malgré un volume de vols (109 455) encore en deçà de 2019, le remplissage moyen atteint 81,2%. Selon la direction, ce dynamisme renforce la connectivité de la région en adoptant des démarches plus responsables. Le projet d’agrandissement du Terminal 2, susceptible d’accueillir jusqu’à 21 millions de passagers d’ici 2034, suscite néanmoins des inquiétudes. Une étude annonce une baisse de 11% des émissions de gaz à effet de serre grâce à l’amélioration des avions, mais des associations dénoncent nuisances sonores et pression touristique accrue. Elles maintiennent leur opposition et alertent sur les conséquences pour les riverains. Pour eux, le transport aérien durable reste un enjeu majeur de développement, sans compromettre l’attractivité économique locale.